Parler pour ne pas dire

Mes chers moutons, voilà un dico dont vous devriez raffoler : s’y trouve recensé tout ce que le politiquement correct nous inflige depuis grosso modo une vingtaine d’années, par médias interposés ou à travers les jargons les plus divers, et qui finit par pulluler dans nos phrases à nous. De quoi s’obliger à cogiter deux fois avant d’ouvrir son clapet… du moins à gérer sa prise de parole afin de l’optimiser.

On hésite entre rire et froid dans le dos quand le succulent – et néanmoins maso – Pierre Merle entreprend de dégommer l’absurde (au pis), l’hypocrisie (au mieux) sous chaque tournure.

Entre autres perles :

Cambrioleur d’habitude ;
Haine de proximité ;
Personne verticalement défiée

ou l’inénarrable

référentiel bondissant

Point ne vous priverai-je du plaisir de vous reporter aux définitions de ces monstres improbables (mais lus ou entendus pour de bon, l’auteur donnant systématiquement ses sources).

 

Au chapitre du verbiage… politique, on se permettra humblement de beaucoup regretter l’absence de ce bon vieil

esprit de responsabilité

(tellement creux qu’il ne mérite même pas un billet céans)

et des

forces vives,

raffarinade d’autant plus inepte que l’ombre du Maréchal plane sur son complément du nom nation ; il est donc de bon ton de le remplacer par ce qu’on veut (entreprise, conservatoire [sic]…).

Pour la prochaine édition augmentée, promis mon Pierrot ?

 

Vous diriez même plus :

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s