Un journaliste télévisé (à ne pas confondre avec un confrère de n’importe quel autre média se retrouvant face caméra sur un plateau) soulignait, lors d’une récente soirée électorale (à une heure de grande écoute donc),
l’abstentionnisme
de nos khôncitoyens. Il eût mieux fait de s’abstenir.
Mais revenons à nos moutons, moutons.
Comme ça, dans le feu de l’action, le bougre pouvait difficilement aller à contre-courant d’une profession qui colle du –isme à tout ce qui bouge. Sauf qu’en y réfléchissant un quart de pet, un mot était déjà à sa disposition dites donc : l’abstention. Faut dire qu’à force de pérorer sur son taux, à celle-là, qui s’auto-pulvérise à chaque scrutin, on a fini par causer des abstentionnistes – jusqu’à les étiqueter « premier parti de France » lorsque la khônnerie atteint son summum. Il n’en fallait plus bésef pour qu’abstentionnisme débaroule de tout son long sur le tapis, dans lequel on se prend dorénavant les petons.
C’est pas pour se répandre en diagnostics alarmistes mais on ne donne pas cher de la peau d’abstention, à ce train-là. Et le jour où elle disparaîtra, on ne pourra même pas se réjouir. Merci les journaleux.
Esclavagisme est formé sur les mêmes sédiments vaseux. Or esclave → esclavage → esclavagiste… et basta, non ? A moins de causer d’une vision du monde érigée en « doctrine » par les partisans de l’esclavage ? Vilain jusqu’au bout de la chaîne, le vocable.
Pour rester dans le sujet, personne ne dénonce l’emploi à bouche que veux-tu du substantif colonisateurs pour parler de colons, par opposition aux colonisés.
Ben mon colonisateur.
Merci de votre attentivité.