Il est temps de se focaliser sur un scandale dont personne ne s’émeut, ni pouvoirs publics, ni société civile, ni donneurs d’alerte d’aucune sorte : on ne voit jamais à travers des jumelles comme on veut bien nous le faire croire.
Mais revenons à nos moutons, moutons.
Vous qui avez coutume d’observer qui la faune d’en face, qui la voisine sauvage (ou l’inverse), bref qui vous voulez sans être vu, savez que la représentation graphique ou cinématographique dudit zieutage (avec le double arrondi en forme de coque de cacahuète) ne correspond en rien au rond central dans lequel la scène se déroule en réalité.
Foutage de tronche dont, moussaillons, à vos postes, voici un exemple fameux :
On retrouve la coque de cacahuète caractéristique. La coquille de noix qu’on y voit dériver vaudrait même mise en abyme si nous étions d’humeur.
Jumelles devenues périscope, telles une chrysalide binoculaire ?
Il y a des sapristi qui se perdent.
Si l’œil ne transmet au cerveau qu’une image bien nette, il ne s’escagassera pas à ne fusionner qu’à moitié son pourtour. En poussant à fond cette logique à deux ronds, pourquoi pas deux ronds séparés par le nez ? Voyez bien que ça ne tient pas.
Mais nous sommes sûrement un peu khônkhôns.
Afin qu’on comprenne tout de suite qu’il s’agit de jumelles (tout du moins pour en donner l’illusion) : compromis de la coque de cacahuète, avec du noir autour.
Szut à la fin.
Merci de votre attention.