Alexandre Astier

 

Coup de cœur en forme de poilade aujourd’hui, tant il est vrai qu’un jour où on n’a pas ri est un jour de perdu, comme disait el poeta.

Ne serait-ce que par le bouche-à-oreille, vous vous faites au moins une vague idée de ce qu’est Kaamelott. Ces variations sur la Table Ronde, à la croisée de Goscinny, d’Audiard et des Monty Python, condensent tant de talent qu’elles ne pouvaient que devenir cultes, comme dit la tele.
‘Tention, hors de question d’enfoncer ici des portes ouvertes, celles du château du roi Arthur comprises. Tout a été dit sur la géniale série et pour les ceusses qui tomberaient des nues, rassurez-vous, on peut se convertir via les rediffusions fleuves, DVDs et/ou le texte intégral des épisodes. Mal au bide garanti.

Non, on escomptait plutôt vous alpaguer à propos du père de Kaamelott, le doux dingue derrière l’œuvre, Alexandre Astier.

Tendez-lui n’importe quel micro pour en avoir aussitôt confirmation : Astier est un mec comme on n’en fait plus. Non seulement doué pour tout, charmeur, intelligent, sachant où il va, curieux et drôle mais aussi capable de mener une réflexion sur son propre travail et celui des autres vraiment admirable.
Alexandre, si tu me lis : je suis d’accord avec tout ce que tu dis, ne change rien, je t’aime *.

 

Petit plaisir donc avec ce sketch à nul autre pareil où, à mille lieues du stand-up saumâtre de ses pénibles confrères, le monsieur débaroule en conférencier sur la physique quantique…


Non non, c’est lui qu’il faut remercier.

 

* et embrasse bien fort François pour moi.