Avec ses petits bras musclés, l’intelligence paraît bien démunie face à un mur de khônnerie.
Par exemple, vous ne pourrez pas dire qu’
un raciste, c’est quelqu’un qui se trompe de colère
au premier concerné. Car, un chinetoque étant un chinetoque, rien ne peut remettre en cause les schémas mentaux du raciste.
D’ailleurs, généralise-t-il vraiment plus que vous, qui nourrissez des préjugés contre le restant de l’humanité depuis le biberon ?
Deux expériences malheureuses avec des filles du sexe féminin ? « Toutes des p… sauf maman ».
Trois khoûillons d’affilée dès potron-minet ? « Mais qu’est-ce qu’ils ont tous aujourd’hui ? »
Un panel de gugusses interrogés selon leur âge, leurs revenus et leur appareil génital ? On décrète que la catégorie au grand complet répondra pareil.
Et nous faisons semblant d’y croire. C’est dire si nous sommes khôns.
Quant au raciste, il n’est guère aidé. Bien souvent, ceux à qui il voue sa haine ne font que pouic pour se faire aimer de lui, voire se complaisent dans le fait qu’on les stigmatise. C’est dire s’ils sont khôns, eux aussi.
Or donc, quelle attitude adopter ?
Réagissez en non-raciste civilisé.
Plusieurs options s’offrent à vous :
♦ Le raciste a réponse à tout. Les contre-exemples que vous lui dégoterez seront pour lui autant d’exceptions qui confirment la règle. A vous de lui démontrer qu’il n’y a pas de règle.
♦ Rappelez-lui nos ancêtres communs. S’il maintient préférer sa famille à ses amis, ses amis à ses voisins, etc., arrêtez-le au mot « famille » : nécessairement, nous faisons partie de la même. Du haut de leur arbre généalogique, le premier homme et la première fille du sexe féminin se doutaient-ils qu’ils allaient mettre bas une flèche telle que vous et un khônnard comme lui ?
♦ Grattez un peu : sous ses airs supérieurs, le raciste souffre en réalité de complexes d’infériorité mal enfouis. Les Noirs courent plus vite que les Blancs ? Expliquez que pour un voleur, c’est plus pratique et que la nature ne fait jamais rien au hasard.
♦ Donnant-donnant : s’il consent à faire taire ses pulsions xénophobes, mettez au placard votre propre misanthropie. Ne serait-ce que pour ne pas lui coller votre poing dans la tronche.
Flegme et dignité, montrez de quel bois vous vous chauffez.