L’engeance mâle répartie à 52 % sur cette planète souffre d’un trouble auquel personne* ne prête attention : à peine entame-t-elle une activité manuelle (rafistolage, aspirage de voiture, changeage d’ampoule) qu’on lui voit les fesses.
Mais revenons à nos moutons, moutons.
Hein ! On n’invente rien : tandis que l’homme se penche sur l’ouvrage, toutes ses facultés intellectuelles sont mobilisées par cette putain de vis ; pas le temps de se rajuster le falzar, d’ailleurs il n’y songe guère.
(Mâles, on vole à votre secours, là).
Dès lors, ça ne loupe jamais, une force mystérieuse se met en branle, tout se retrousse et le popotin se découvre. Imperceptiblement d’abord, puis la raie apparaît à proportion de l’effort déployé.
A la décharge du pauvre bougre, si cette khônnasse de vis ne tournait pas à vide aussi putain de vérole de va chier de bordel de cul – on y revient.
Et n’allez pas croire que c’est pour épater la ou les nanas zalentour : devant ses semblables aussi bien que dans l’intimité, le phénomène survient quoi qu’il arrive.
Il ne peut être sans fondement (si l’on ose dire).
Y aurait-il un défaut dans l’amplitude de chaque vêtement de jambe masculin ?
Allons bon. Dans ce cas, comment expliquer que neuf fois sur dix le sous-vêtement vienne avec ?
Ne s’agit-il pas plutôt d’un plaisir secret, spécifique aux gonzes, consistant à révéler son postérieur à qui de droit pour bien montrer qu’on en chie (si l’on peut s’exprimer rainsi) ?
Salopette, combinaison, scaphandre, autant de solutions tout indiquées.
Ou alors le fantasme doit s’accomplir jusqu’au bout : tombez le bas, mecs, ce sera plus séant (décidément). Mais faites gaffe à tout ce qui pendouille, un accident est si vite arrivé.
Merci de votre attention.
* personne si ce n’est les 48 % restants de filles du sexe féminin, dont le minois consterné en dit long.