Que faire si vous êtes le dernier sur terre ?

 

Explosion nucléaire, bombe atomique, météorite fatale : on envisage toujours la fin du monde sous l’angle de la catastrophe. Voire de la dévastation. Mais même sans ça, l’espèce humaine s’éteindra d’elle-même ; arrivera bien un moment où il ne restera plus que vous.
Et dites-vous bien que vous allez vivre un rêve éveillé plutôt qu’un cauchemar.

 

D’abord, plus personne pour contrarier vos plans. Votre misanthropie légendaire ne vous donnera même plus mauvaise conscience.

Ensuite, la question de la reproduction ne se posera plus, puisqu’il est établi – mais vous n’écoutiez pas – qu’après vous, point de salut.
Si c’est une affaire de compagnie, rappelons que toutes les bêtes à poils, à plumes ou à écailles auront survécu, de même que la végétation ; vous n’aurez que l’embarras du choix.

 

Conscient toutefois de ce que la situation peut avoir de déstabilisant, voici quelques petits écueils à éviter afin de partir sur une bonne impression.

 

Or donc, quelle attitude adopter ?
Réagissez en Mohican civilisé.
Plusieurs options s’offrent à vous :

 

♦  Prudence avec la faune et la flore susnommées. Songez que du fruit de votre union naîtra tôt ou tard une nouvelle espèce ; pas d’hommes-teckels ni d’hommes-fougères, s’il-vous-plaît. Quant aux femmes-couguars, on sait de quoi elles sont capables.

teckel♦  Oubliés argent, peur du lendemain et bouches à nourrir (hormis la vôtre). Vous ne pouvez qu’être en paix avec vous-même ! A condition d’être à jour du vaccin contre la contradiction ambulante, sans quoi votre existence tournera vite à l’auto-pugilat.

 

♦  Vous êtes une génération à vous tout(e) seul(e). Profitez-en pour lancer une mode par jour. Mais ne vous attendez pas à ce qu’elle soit très suivie.

 

♦  Lorsque vous satisferez vos besoins naturels au grand air (puisque toute pudeur aura disparu), ne vous mettez jamais face au vent.

 

Flegme et dignité, montrez de quel bois vous vous chauffez.

Et refermez bien derrière vous.

 

Comment neutraliser celui qui beugle à 2h37 ?

 

Il y a des fous sympathiques. Pas lui.

Personne ne beugle à 2h37 du matin sous les fenêtres, même à lui, ça n’a pas dû échapper. Contre toute loi physiologique (sans parler de bienséance), il s’en est pourtant fait une spécialité. Histoire de sortir du lot, sans doute.

Ses borborygmes retentissent donc dans la nuit à intervalles réguliers. Et de rue en rue, ce qui, vu le temps d’enfilage d’une robe de chambre et de vos savates, rend très difficile l’admonestation de vive voix.

 

Au-delà du fait que la case qui lui manque est pleine à ras bord de piquette, l’homme est très malheureux. Mais aussi – et surtout – très khôn. Il conviendra d’abréger ses souffrances sans angélisme ni apitoiements excessifs.

 

Or donc, quelle attitude adopter ?
Réagissez en ouvreur d’œil civilisé.
Plusieurs options s’offrent à vous :

 

♦  L’individu, semble-t-il, ne dort jamais. N’allez pas lui faire remarquer que vous ne demandez que ça : il n’en voit pas l’utilité. Disposez plutôt des pièges à khôns dans tout le quartier, c’est pas ça qui manque.

 

♦  Criez plus fort que lui. Attention, même avec de l’entraînement, vous n’y arriverez pas seul(e). Installez sur toute l’habitation un système de haut-parleurs qui diffuseront vos « taaa gueuuuuuuule » jusqu’à la banlieue de Jupiter.

nuit2

♦  Travailler de nuit juste pour éviter son manège ? Le bougre a tout prévu et vous suivra à la trace, car les boulets ne meurent jamais. Décalez plutôt vos horaires pour ne vous coucher qu’à 2h38, une fois le dernier beuglement éteint.

 

♦  L’écriteau « attention, chien méchant » n’aura qu’une portée limitée. La terreur nocturne ne se gratte déjà pas pour vous, il n’aura aucun scrupule à réveiller un clébard, montrerait-il les dents. Agitez plutôt la menace d’autres prédateurs : « attention, gorille mangeur d’hommes » ou « attention, poulet en faction ».

 

Flegme et dignité, montrez de quel bois vous vous chauffez.

 

Epatant

 

Avoir le nez épaté et être épaté sont a priori deux choses aussi distinctes qu’un nez en trompette et une trompe. En vertu de quoi on peut dire sans se tromper que cette étymo s’annonce épatante.

Mais revenons à nos moutons, moutons.

Attardons-nous primo sur l’appendice nasal. Dans son cas, épater consiste à

aplatir en élargissant la base

à cause du sens vieilli :

priver de l’usage d’une patte.

Un clebs épaté se verra de fait « aplati » ; y’a qu’à voir le teckel.

En revanche, personne ne dira du pauvre bougre privé de l’usage d’un bras qu’il est « ébrasé », l’aplatissement n’étant pas patent.

 

« espateir » avant 1400, cet « écraser » ancienne manière est devenu par extension :

étonner au point de faire tomber à la renverse,

en d’autres termes

scier les pattes.

 

Où l’on voit qu’il convient d’expliquer le coup de patte.

Cette dernière – déjà tripatouillée ici – n’est qu’un recyclage de l’onomatopée patt-, celle-là même qui retentit quand on patauge.

 

Recenser tous les adjectifs sortis du même moule qu’épatant deviendrait vite énervant (de quoi avoir « les nerfs à vif »), épuisant (« vidé tel un puits » sans fond, qu’on serait) et pour finir, écœurant (pour ne pas dire « découragé »).

 

Quant à « épater la galerie », voilà encore une expression piquée au jeu de paume, dont la galerie permettait de répartir les spectateurs. Qui n’en demandaient pas tant.

Merci de votre attention.

Comment dresser votre meilleur ami à s’essuyer les pieds ?

 

Si vous l’emmenez partout, c’est pour ne pas être le laisser seul. Mais surtout pour forcer l’admiration sur la qualité de votre dressage. C’est bien simple : il fait tout comme vous.

A un détail près : il ne se frotte pas les pieds avant d’entrer.

Le mimétisme a ses limites, votre patience itou. Enfin quoi, le paillasson, c’est pas fait pour les chiens ! Précisément. Comment voulez-vous qu’il se dirige d’instinct vers ce bout de carpette rêche, Rex, alors que les tapis de la maison lui sont interdits, dites ?

Vous-même ne vous prêtez à l’exercice que parce que vos chaussures ne font pas partie de votre anatomie. Allez reprocher à votre fidèle compagnon que la piaule est salopée, quand vous le promenez par tous les temps !

S’il doit montrer patte blanche, faites-le lui comprendre, il n’est pas plus bête qu’un autre.

paillassonOr donc, quelle attitude adopter ?
Réagissez en maître civilisé.
Plusieurs options s’offrent à vous :

 

♦  Jouez la reconnaissance du ventre. Un paillasson couleur humus au-dessus d’un coin à os = râclement frénétique de coussinets à chaque passage.

 

♦  Si la ruse échoue, chaussez-le de patins adaptés. Des cotons démaquillants feront l’affaire.

 

♦  Attaquez le mal à la racine et coupez-lui les guiboles, que vous revendrez au chinois le plus proche pour la gibelotte du jour. Dans la foulée, apprenez-lui à se rouler en boule pour ses déplacements (le chien, pas le cuistot). S’il a des ascendants dans le Yorkshire ou dans le Chihuahua, ça ne lui demandera pas beaucoup d’efforts.

 

♦  Joueur comme il est, toutou profitera du grattoir du vestibule pour s’y frotter le dos à qui mieux mieux, vous offrant ce faisant ses jarrets tout crados. Bondissez sur l’occasion et toilettez-les à fond, sans lui laisser le temps de dire wouf.

 

Flegme et dignité, montrez de quel bois vous vous chauffez.

 

Comment sortir la tête haute d’une sérénade sous le mauvais balcon ?

 

L’art de la romance est une chose qui se perd. Vous ne le savez que trop, une approche rebattue ou trop timide sera vouée à l’échec.

Aussi comptez-vous en mettre plein la vue, la jouer à l’ancienne, peaufiner vos rotrouenges, bref, ne rien laisser au hasard. Conscient que ce béguin-ci ne se représentera pas de sitôt, vous décidez de conter fleurette à l’objet de vos pensées sous ses fenêtres.

L’amour est aveugle ; voilà-t-il pas que vous vous plantez de balcon.

Votre empressement de midinette n’aura réussi à attirer que la virago mitoyenne ou le gros clébard côté pair. Qui, émoustillés par votre bel organe, en pincent désormais pour vous, tandis que le reste du voisinage se déleste des savates destinées d’ordinaire aux matous du quartier.

Il est vrai qu’à cette heure, la rue peu éclairée ne favorisait pas la localisation à coup sûr de la balustrade visée. Mais allez expliquer ça au clebs et à la marâtre enamourée.

serenade2

Or donc, quelle attitude adopter ?
Réagissez en crooner civilisé.
Plusieurs options s’offrent à vous :

 

♦  Pour votre sérénade, choisissez le jour de la Fête de la musique. Tout le monde marchant sur les plates-bandes de tout le monde, vous aurez beau jeu de faire croire que ce n’était pas vous l’interprète, à l’instant.

 

♦  Si l’on vous interpelle des étages, prétextez que vous vous adressiez au rez-de-chaussée. Raison pour laquelle personne ne vous saute dans les bras du reste.

 

♦  Sous-traitez avec les Mariachis Associés. Une filiale sous chaque balcon, impossible de louper le coche ! Vous éviterez en sus de vous user la voix.

 

♦  Repérez des logements vacants pour vous entraîner. Vous vous habituerez ainsi au silence glacial accueillant vos derniers trémolos (y compris lorsque vous serez sous le bon balcon).

 

Flegme et dignité, montrez de quel bois vous vous chauffez.

 

Où enterrer la hache de guerre pour être sûr de la retrouver ?

 

On n’a pas tous les jours l’occasion de caser belligérants, encore moins armistice. Quant à tomahawk, on l’a déjà déploré, les chances de l’avoir en bouche (ne serait-ce que pour sa prononciation [tomawak] en contradiction avec son orthographe, ce qui mérite qu’on s’y arrête un de ces quatre, vous pouvez faire confiance à bibi), sont maigres.

Sans compter qu’on n’arrive jamais à remettre la main dessus. Punaise mais la dernière fois que les belligérants en présence avaient conclu l’armistice, où c’est que vous l’aviez fourré, çiloui-là ?
Vous pouvez retourner tout le camp, fouiller chaque tipi de fond en comble, vous ne tomberez au mieux que sur le coin à os (on n’ose dire « réserve ») des clébards du voisinage.

En somme, personne n’a vu le tomahawk. Nul tomahawk à l’horizon. De tomahawk, point.
Et là, l’Indien est amer.

 

Vous êtes tout prêt à vous remettre sur la gueule en découdre mais, foi de Khônnard-sur-les-pieds-duquel-il-ne-faut-pas-marcher, impossible de guerroyer sans TOMAHAWK dûment déterré.

 

Or donc, quelle attitude adopter ?
Réagissez en Peau-Rouge civilisé.
Plusieurs options s’offrent à vous :

 

♦  Le mieux avec la hache de guerre est encore de ne pas l’enterrer du tout. Ça évitera aux taupes de se barrer avec.

 

♦  Et puis c’est bien beau de communiquer par signaux de fumée comme les ancêtres mais si vous notez jamais rien, c’est sûr. Débrouillez-vous maintenant.

 

♦  Au dernier calumet de la paix en date, frottez discrètement la hache de guerre sur les frusques de l’ennemi, afin qu’au prochain casus belli les chiens la flairent sous l’humus (moyennant une belle récompense qui les dédommagera au passage du saccage de leur repaire).

bison

♦  Au lieu de labourer la pelouse à chaque fois, pourquoi ne pas choisir une planque sûre dans les montagnes environnantes ? Par exemple ces cavernes où vous veniez folâtrer avec Madame dans votre prime jeunesse. Vous pourrez dormir peinard qui plus est : personne ne visite les grottes de la squaw.

 

♦  En désespoir de cause, commandez toute une fournée de tomahawks au fabricant le plus proche. Livraison express et reprise des hostilités garantie.

 

Flegme et dignité, montrez de quel bois vous vous chauffez.

 

Bactériologie

 

Le smartphone et nous, suite : quel Léonard aurait pu imaginer qu’en faisant ça avec le doigt (ou même ça), l’écran réagirait comme un fidèle toutou ? Même les plus blasés restent éberlués en secret de pouvoir à ce point commander la machine. Avec pour corollaire un état dégueulasse après utilisation.
Qu’un tel miracle côtoie l’innommable, ça ne vous débecquette pas un chouïa ?

Mais revenons à nos moutons, moutons.

Nous l’avons tous dûment constaté, le revêtement des écrans tactiles est conçu pour n’y glisser/zoomer qu’une seule fois tout schuss. En effet, dès que vous reposez le machin à la lumière, vos empreintes apparaissent par couches superposées à faire pâlir d’envie la scientifique. Songez qu’en sus d’y mettre les paluches à longueur de journée, vous vous le collez à l’oreille. Les bactéries se mitonnent des noubas d’enfer.

 

Evidemment, la manipulation directe de jambon ou de confiture est à éviter. L’hygiène la plus élémentaire nous contraint cependant à faire place nette quasiment à chaque empoignade, grâce à des mousses de nettoyage qui valent aux fabricants des gonades plaquées or.
A croire que ceux-là sont de mèche avec les magnats de la téléphonie.

Car comment une technologie aussi avancée peut-elle encore buter sur ce hic ?

Dans votre habitacle au moins, un coup de lave-glace et ça rebrille !
(Encore que, n’exagérons rien, il reste toujours un triangle tout en bas, exclu de la course des essuie-glace ; inamovibles Bermudes dont aucun compas industriel n’est encore venu à bout.)

 

Sans doute pourra-t-on sous peu balayer l’écran et notre petit caca papillaire du même revers de main. Mais en attendant ? Gants ? Patins digitaux ? Une charlotte pour les écoutilles ?

Constructeurs, ça urge. On dit ça, c’est pour vous ; au train où vont les choses, estimez-vous heureux qu’aucun ressortissant zaméricain ne vous ait assignés en justice pour avoir contracté le coryza de son voisin.

Merci de votre attention.

 

Comment affronter des commissures pâteuses ?

 

Au XXIe siècle, vous ne concevez pas que la chose soit encore possible. Encore moins que les victimes ne s’aperçoivent de rien. L’apparition soudaine de barbillons blancs aux coins des lèvres trop bavardes est un mal redoutable qui ronge la société tout entière.
La salive seule, même sécrétée à haute dose, reste à l’état liquide. De quoi est alors constituée cette viscosité mystérieuse ?

On vous le ressasse depuis Aristote, la nature a horreur du vide. Y aurait-il un lien de cause à effet entre formation de matière non identifiée et vacuité du discours ? La science reste coite.

eprouvette

Elle ferait bien de se remuer un peu le train, parce qu’en attendant, les deux gorgones ont bel et bien colonisé les commissures d’en face. Et partent maintenant bille en tête vous hypnotiser. Coaguleront-elles en une seule, obstruant intégralement le clapet avant la fin du speech ? Vous vous évanouiriez avant. Et personne pour vous faire le bouche-à-bouche (surtout pas votre bourreau).

 

Or donc, quelle attitude adopter ?
Réagissez en interlocuteur civilisé.
Plusieurs options s’offrent à vous :

 

♦  Persuadez la personne de porter un foulard, châle, masque de chirurgien, heaume, casque de moto ou tout autre voile intégral apte à rendre le spectacle supportable tout en laissant passer les sons.

 

♦  Faut pas rêver, un simple verre d’eau ne suffira pas à étancher sa soif de paroles. Emportée par sa logorrhée, elle ne se ménagera pas la moindre pause pour s’humecter le gosier. Discrètement, munissez-vous d’un jet d’eau et aspergez à fond en visant bien dans les coins.

 

♦  Bien que vous ayez ostensiblement mieux à faire, aucune protestation ne vous soustraira au drôle. Feignez l’extinction de voix ; la pitié l’incitera à aller voir ailleurs, au moins temporairement.

 

♦  Le papoteur est totalement inconscient du drame qui se joue – littéralement – sous son nez. Tendez-lui un miroir : il courra au lavabo le plus proche se rafraîchir les idées.

 

♦  Déléguez l’écoute à votre toutou, qui fera aussitôt la fête à son homologue baveur à la langue bien pendue. Sans jamais l’interrompre (sauf pour la promenade).

 

♦  Engagez un dompteur de gorgones qui les matera au cri de « coucouche panier ».

 

Flegme et dignité, montrez de quel bois vous vous chauffez.

 

Ensevelir

 

Jamais personne ne se penche sur le berceau d’ensevelir. Peut-on passer à côté d’un verbe aussi majestueux toute sa vie jusqu’à ce qu’on nous ensevelisse ?

Mais revenons à nos moutons, moutons.

Si la charge sémantique du drôle peut impressionner, ensevelir signifie surtout « enterrer » pour cacher. Une appréhension soudaine vous taraude : « enterrer », c’est toujours pour cacher, eh. Sans ça, les clebs du coin se feraient gauler leur os à tout bout de champ, sans parler des cadavres qui joncheraient les rues. Car dès qu’on n’enterre pas, ça jonche, automatiquement.
(Cette digression pour le seul plaisir de caser joncher, autre vocable altier s’il en est).

Mais rerevenons à nos moutons, moutons, moutons, moutons.

A ce stade, on subodore qu’en-sevelir, c’est peu ou prou recouvrir d’un « sevel » dont la sonorité même évoque le « linceul » prévu à cet effet.

D’ailleurs on repère notre homme vers 1130-40 sous la forme sevelir. Avec les précautions d’usage, nous le déterrâmes du latin sepelire (« inhumer, faire disparaître ») en changeant le p en v comme pour cheveu, avril, ouvrir et – on n’en sort pas – couvrir.

 

Pt-pt, on progresse. Sepelire → sépulture ?
Bingo : sepultus, participe passé, nous ramène tout droit au cimetière.
Et justement, en observant koimêtêrion (« dortoir » chez les Grecs antiques), d’aucuns jugent que « dormir » serait le sens premier de sepelire, le faisant découler ni plus ni moins de sopire (soporifique, assoupi…).

 

Ainsi, ensevelir revient littéralement à plonger dans le sommeil.
Aux ceusses qui s’en acquittent, et pour ne pas faire de jaloux, témoignons la même gratitude qu’aux employés du crématorium grâce auxquels nous retournons en poussière.

Merci de votre attention.

 

Fulgurance #58

Assis ! Debout ! Couché !,

un bon chien réagira au quart de tour.

Le dresser à dire pardon quand il pète, c’est jouable non ?